Les histoires sont là si tu y prêtes attention. Les mythes racontent notre besoin d’appartenir à quelque part. Faire partie de. D’un endroit. D’une tribu. Même un labyrinthe peut devenir un lieu de vie. Ça se dit parfois, « cette ville est un vrai labyrinthe ». La ville labyrinthe est celle où tu perds tes repères, où tu ne sais plus où tu es ni d’où tu es parti. Cette ville, c’est aussi celle qui te permettra de te dissimuler, de prendre le temps d’être perdu juste pour sentir le vertige que ça te donne. De réaliser que ça peut être agréable. C’est peut-être ça, être perdu, t’extraire un instant de la cartographie incessante du monde. Alors notre but sera peut-être de nous y perdre encore plus. Peut-être faut- il aller au fond de cette ville labyrinthe pour en trouver le monstre. Oui, il paraît qu’il y a un monstre caché au centre. Et il voit rouge. Où est-il, quel est-il, le monstre de nos villes ? Faut-il tuer le monstre ou vivre avec ? Telles seront les méandres de l’histoire que nous raconterons tout en errant dans le labyrinthe. Prendre la ville à bras le corps et plonger dedans. Le labyrinthe bouge autour de nous. Peut-être sommes-nous le centre de notre propre labyrinthe ? Si nous y sommes entrés, l’objectif sera-t-il d’en sortir ? Pour faire quoi ensuite ?
Présentation du spectacle
Auteure : Manon Andréo Avec : Hannah Devin, Manon Delage, Pierrick Bonjean Esquisse des collaborations : Regard extérieur rue - Marlène LLOP Dramaturgie et direction d’acteur - Chloé BONIFAY Cartographie labyrinthique - Julien RODRIGUEZ, paysagisteSociologie urbaine - Mathieu LEBORGNE Témoignages - Les Riverains de la Plaine / Marseille
Présentation de la Compagnie Akalmie Celsius
Résidence d’écriture et de création dans le cadre de l’appel à projet « Écrire pour la rue » de la SACD. Deux représentations de Labyrinthe sont prévues à l’automne dans le cadre du Grand ménage de printemps 2021