Projet de création solo en espace public pour une femme et un arbre
C’est une femme, une liane, une voix, un corps qui danse et qui s’élève, un arbre qui s’explore, un dialogue avec les éléments… Des mots, un texte, comme une confession, comme une urgence à dire, à se raconter, à se mouvoir et à s’émouvoir. Il y aura de la danse et du mouvement au sol, il y aura un arbre, bien solide sur ses racines, mais pas trop grand, prêt à accueillir la danse, il y aura des suspensions et du déplacement acrobatique sur ses branches, sans corde, et sans baudrier, pas si loin du sol. Il y aura l’écorce brute sous les pieds, les branches dans les mains, la visite d’un animal, et plus largement un dialogue avec le vivant. Il y aura des prises de risque, en apesanteur, des prises de risque en paroles. Un texte qui raconte l’originel, qui dit l’universel, qui s’incarne à la fois dans le chaos et dans la vie, tantôt poétique, féroce ou prophétique. Il y aura un ou deux oiseaux, enfin, bien vivants, peut être des flèches et des couteaux en gestes et en paroles, comme une colère nécessaire, un déversoir, afin de retrouver plus trad, la douceur et l’harmonie.
La Compagnie Les Têtes Bêches L’idée de la Cie les Têtes Bêches naît en 2014 à Marseille, de la rencontre d’Isabelle Falcomata et de Catherine Ros, qui se côtoient dans le cirque et l’escalade, l’une sur falaise, l’autre dans les arbres. Après plus d’un an de réflexion, et d’expériences, la compagnie se structure fin 2015 sous une forme associative. Les deux artistes redécouvrent ensemble l’univers de la danse aérienne et à l’issue de stages dispensés par les compagnies 9.81 et Retouramont, elles décident de se lancer dans différents projets qui relient leurs approches du mouvement aérien : émergent des créations en arbres telle la pièce « Alter Ego » et les performances appelées « Canopée » ; ainsi que des formes plus urbaines, les performances sur façades « Vols Éphémères ». La Cie Les Têtes Bêches s’est ainsi spécialisée dans l’acrobatie aérienne tout terrain mêlant techniques de cirque, de danse verticale, de voltige et d’escalade. Elles construisent des scénarios en fonction de la géographie et s’attachent à en révéler la poétique. Les créations sont fortement inspirées par les lieux et sont réadaptées à chaque représentation. Elles mêlent différents univers, à la fois intimes, insolites et décalés…
La compagnie interviendra lors de la semaine de la parentalité, dans le collège de Cadenet.